· 

Eyrarbakki, petit village côtier


Nouveau court week-end sur la côte sud, pour découvrir un petit village qui répond au nom d'Eyrarbakki. Important port de pêche au 19ème siècle, le village fut même le troisième pôle de population du pays avec près de 3000 âmes. Mais la fierté des habitants remonte à cette année 1954 qui amena la découverte de la langoustine: quand les pêcheurs remontèrent cet étrange bestiole dans leurs filets, quel ne furent pas leur surprise et leur interrogation... 

60 ans plus tard, le fruit de mer est devenu la vedette des assiettes dans tout le pays et à toutes les sauces. Appelé lobster, ou humar ici (les américains ne connaissant pas le mot "langoustine"), on le retrouve partout, y compris dans les sandwichs, les pizzas, les gâteaux...

Pour l'heure, on récupère notre nouvelle smart (à l'immatriculation bien choisie) et on rejoint la côte...sous de nouvelles gouttes ininterrompues !

En fin d'après-midi, nous partons bien équipés d'un casque et d'une frontale à la visite de la grotte Raufarholshellir .

Pour le moment, la grotte est encore accessible à tous sans droit d'entrée ni guide, alors profitons-en. Bon, on croise quand même une petite dizaine de visiteurs, mais en s'enfonçant un peu dans le noir, l'isolement devient maître. De puits de lumière à certains endroits font l'originalité de la grotte, assez casse-cou à artpenter surtout par ce temps pluvieux qui rend la roche particulièrement glissante et parfois friable.


Le lendemain matin, avant de retourner dans les eaux chaudes du Blue Lagoon, nous découvrons enfin les joies d'une balade à cheval islandais (aussi appelé poney par les moqueurs, mais souvent mal vu par les locaux : ils ont beau avoir la taille de poney, ils ont une dérogation spéciale pour être appelés "chevaux" du fait qu'ils sont arrivés sur l'île il y a près de 1000 ans et n'ont jamais été croisés avec une autre race). Bon les joies sont parfois limitées quand la pluie vient fouetter le visage, mais quand même, on est contents d'avoir pu tester les allures toutes particulières au poney -oups, cheval- islandais et notamment le tölt (allure marchée en 4 temps, le cheval ayant toujours 3 sabots à terre, et confortable pour le cavalier qui n'est pas secoué lors d'un trajet long et permettant des vitesses variables).