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Grótta, l'air marin de Reykjavik

L'été arrive en Islande, et même si ce n'est pas bien net en terme de température et plus généralement de climat, les jours s'allongent toujours plus. Ce qui permet de profiter des espaces naturels autour de la capitale dès la sortie du travail. Et c'est vrai que ça, c'est un luxe !

 

Pour l'heure c'est ce week-end que j'en ai particulièrement profité, et j'ai eu la chance de tomber sur le jour de fête  annuelle de Grótta, le petit bout de terre à l'extrémité de la péninsule de Seltjarnarnes, où domine fièrement le phare que l'on aperçoit de loin. Inaccessible à marée haute, on vise l'horaire de marée basse pour se rendre sur la digue qui contourne le phare, et contempler les nuages qui se couchent sur la mer.

Aujourd'hui uniquement, le phare était ouvert au public, invité à grimper les quelques dizaines de marches qui donnent accès à la plateforme extérieure pour une vue à 360°...

Ce qui frappe souvent dans les paysages islandais, ce sont les lumières. Le temps est tellement changeant que l'on a l'impression que le soleil ne suit plus

Toutes ces lumières ont défilé en l'espace d'une petite demi-heure. Tantôt fallait-il que je me mette à l'abri sous l'entrée du phare, tantôt sortais-je mes lunettes de soleil et relevais ma capuche pour mieux profiter du soleil.


L'autre intérêt de la péninsule : les oiseaux

Si l'Islande ne compte que peu d'animaux terrestres, la destination est réputée pour ses oiseaux et la grande variété d'espèces que l'on peut croiser, notamment dès l'arrivée de l'été. Oiseaux marins et oiseaux migrateurs, pour la plupart, mais certains ont aussi élu résidence toute l"année sur l'île.

C'est un de mes petits plaisirs de prendre mon vélo pour aller les photographier le long des rochers. Voici quelques spécimens croisés régulièrement.