Canada à la verticale

Après quelques années passées sans aucune visite de mon pays chéri, j'ai profité de l'occasion d'aller en Islande pour y faire un tour. Où est la logique ? inexistante, c'était en effet une fausse raison. Quoique les compagnies islandaises offrent de bons tarifs depuis la France pour aller en Amérique du Nord, en faisant escale à Reykjavik, alors le "une pierre deux coups" m'allait plutôt bien. 

De plus, il me tardait de retrouver les magnifiques couleurs de l'été indien que j'avais eu l'occasions d'admirer la dernière fois en Ontario lors d'un déplacement professionnel. Et puis, armé de mon drone, l'expérience a aujourd'hui une toute autre saveur...

À peine le pied posé à Montréal et une première soirée passée avec un ami québecois sur place que l'air des forêts m'appelle. Vite, je suis tellement pressé de survoler les grands espaces de la Mauricie, du Charlevoix ou du Saguenay...

Ma première étape est réservée depuis longtemps: une pourvoirie (auberge de chasse et pêche) située en pleine forêt, en bordure du lac Edouard en Haute Mauricie. Magnifiquement sauvage, elle offre un terrain de jeu immense pour réaliser mes premiers clichés aériens du pays. Les conifères étant majoritaires dans la région, le rouge manque un peu à l'appel de la trilogie flamboyante des couleurs de l'été indien, mais je me rattraperai plus tard. Pour l'heure, place aux balades en canoë et à pied pour aller sentir l'air frais des cimes.

La liberté qu'offre un drone est extra. Avec de la hauteur et un angle de caméra rotatif à quasi 90° possible, le paysage apparaît sous une toute autre forme et l'immensité s'offre à moi.

Et oui là c'est moi, dans le petit kayak tout en bas !
Et oui là c'est moi, dans le petit kayak tout en bas !

Et comme le rouge de l'érable se faisait attendre, cap plus au sud où la végétation plus feuillue proposera cette teinte.

Ici, sur l'île d'Orléans, on jongle entre de grands champs de vignes et des forêts éclatantes.

Un peu plus au nord, le parc de la Jacques Cartier s'engouffre dans une vallée gonflée par les forêts où l'on retrouve un peu plus de conifères.

Et puis encore un peu plus au nord, on retrouve la sérénité des rives du St Laurent et du fjord du Saguenay.

Tout ceci n'était qu'une petite mise en bouche de ma première virée internationale accompagné de mon drone.

Et au risque de me répéter, cela n'appelle qu'à de prochaines folies...