L'Eure de prendre son envol !

Une hirondelle a fait le printemps, paraît-il. Mais le gel se charge de le défaire, ce printemps. Les cerisiers n'ont fleuri que partiellement et pendant une courte période, le colza a tardé à éclabousser son jaune, les températures n'ont pas grimpé beaucoup plus haut que 10-12 degrés pendant un bon bout de temps. Alors, dès que le bleu du ciel promettait une journée ensoleillée, je me précipitais pour courir derrière les mésanges et voler au-dessus des bords de Seine...


Dans le jardin et sur les bords d'étangs, quelques oiseaux refont leur apparition doucement, mais j'ai du mal à observer autant d'espèces que l'année dernière. Je me contente des mésanges bleues, des pinsons des arbres, des pic-verts et des pouillots véloces. Bon, déjà mieux que les pigeons parisiens, même si les tourterelles turques omniprésentes dans le jardin me les rappellent bien...

Merle noir en plein repas
Merle noir en plein repas
Chardonneret élégant
Chardonneret élégant
Rouge-queue noir
Rouge-queue noir

Retour sur les hauteurs d'un patrimoine normand plus ou moins connu...


Prêt pour l'envol

 

 

Et puis nous avons eu la chance d'accueillir, dans notre érable face à la maison, un nid de grives. Tous les jours, nous avons suivi l'évolution de 4 poussins rendus visite très régulièrement par leurs 2 parents pour les séances de nourrissage.

D'abord petites boules de plumes maigrelettes, les oisillons grandissent très rapidement et les piaillements deviennent plus perçants lorsqu'ils appellent la soupe !

Les parents étant hyper sensibles à toute présence humaine, il nous faut observer les séances de nourrissage depuis la fenêtre. 


Au fil des jours, les oisillons grandissent et développent des envie d'évasion...

Puis vient le jour où les oisillons se séparent et font le grand saut. Tous, sauf un froussard qui reste sur sa branche et continue de réclamer ses repas...


Retour au Moyen-Âge