Un lieu qui fait rêver, mais un lieu auquel on n'attribue pas toujours les bons atouts. Destination prisée des voyages de noce, avec il faut dire, de quoi combler les amoureux en quête d'un séjour farniente en bord de mer, j'entends souvent les voyageurs dont la lune de miel n'est pas prévue bouder l'île justement pour son côté "eau de rose au pied des cocotiers". Voici donc quelques idées qui pourraient détourner ces préjugés. Déjà, il n'y a pas que des cocotiers. Les filaos (conifères élancés aux branches couvertes d'aiguilles) et les flamboyants au rouge éclatant sont tous deux omniprésents le long des littoraux et offrent un peu d'ombre à l'heure du pique-nique. Et puis ce n'est pas parce que l'on est une île que l'on n'a que des littoraux. L'intérieur des terres offre ici de nombreuses possibilités de randonnées, de découvertes culturelles, de visites de plantations, de paysages aux palettes de couleurs insensées, de cascades hautes et sauvages...vous en découvrirez ici quelques exemples.

Ce voyage restera pour moi l'un de ceux qui ne voulaient pas se terminer, car la qualité de vie durant ces deux semaines y était exceptionnelle. Les mauriciens ont cette capacité à vivre heureux et simplement, en tendant la main aux nécessiteux ou au voyageur perdu. D'ailleurs il a fallu l'intervention rapide et souriante d'un rambo local pour secourir mon ami Mathias qui n'avait pas trouvé mieux que de se planter l'ensemble des aiguilles d''un oursin dans le pied dès le premier jour. Rarement je ne me suis senti autant en paix avec l'environnement qui m'entourait. Tout est facile, tout est agréable, tous les coeurs sont beaux et chantants. Alors le rendez-vous est pris, je retournerai vivre l'expérience de l'île Maurice.

 

C'est alors que nous arrivions sur une plage de la côte ouest pour profiter du coucher de soleil mauricien, réputé magnifique. Les nuages se dispersaient formant des strates régulières dans le ciel qui rougissait. Petit à petit, au dessus des vagues paisibles, l'univers se dégadrait de toutes les couleurs chaudes imaginables, avant que le dernier rosé ne laisse place au flash de ce vert phosphoresecent qui annonce la disparition définitive du soleil au delà de la ligne d'horizon.