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Le printemps de Normandie

Comme s'il avait fallu la contrainte imposée par une crise sanitaire mondiale, 2020 sera enfin une année franco-française dans mon agenda. Du moins, sans compter les quelques jours au Pays de Galles du début du mois de mars, alors que la pandémie n'avait pas encore affolé les moeurs. 

Mais c'est très bien comme ça, la France va nous servir de camp de base pour explorer ses richesses qui en font tout de même le pays le plus visité au monde. Et plus encore, nous allons "profiter" d'un confinement forcé pour apprécier la Normandie. Pas celle de Giverny, du château Gaillard ou des falaises d'Étretat (bien que ces sites soient dignes d'intérêt), mais celle des champs de colza, des chemins plongés dans la brume du petit matin, des oiseaux de passage et des cerisiers éphémères. Cette Normandie que l'on vit chaque jour, celle du camion boulanger qui passe dans les villages, des lumières d'orage et des coins de ciel bleu, des champs de coquelicots qui tardent à se dévoiler ou des nuées d'hirondelles qui font notre printemps.

 

Voici donc un patchwork des couleurs printanières qui ont accompagné nos deux mois: et si la douceur de cette période contraste si fort avec les horreurs qu'elle a pu provoquer, je dédie ces pensées colorées à toutes celles et ceux qui ont été victimes, de près ou de loin, de cette pandémie.

Le moindre petit insecte est digne d'intérêt quand on est contraint de rester à la campagne des mois durant...

Le bourdon, cette grosse abeille velue joue un rôle majeur dans le processus de pollinisation. Grâce à sa fourrure, il est capable de transporter et disséminer encore plus de pollen que l’abeille domestique – de la même famille, les Apidae. Sans lui, de nombreuses baies (fraises, framboises…), les légumes (les tomates par exemple, que les abeilles ne butinent pas !) et bien d’autres plantes auraient peine à se reproduire. Indispensable, donc. Merci Léon !


Connaisseur ou amateur d'oiseaux ?

La Normandie est une terre accueillante pour les oiseaux migrateurs, comme pour les oiseaux sédentaires d'ailleurs. Ce confinement m'a permis d'apprécier et d'observer plus longuement les espèces qui venaient côtoyer le colza, les cerisiers ou les bords de lac.

J'en ai fait un article avec leur listing en photos et en sons : c'est par ici !